Les Inrocks – Avril 2018
(Chronique Clip)
« La chanson expérimentale de Sangue va vous donner une bonne gueule de bois.
Danseur contemporain, passé par le Hip-hop et le théâtre, Sangue (alias Pierre Mourles) construit une chanson sauvage et désenchantée, mêlant variété et musiques électroniques. En moins de 3 minutes, son morceau Mezzanine, condense toutes les angoisses, frustrations et les désagréments du quotidien (comme des voisins trop bruyants) : « tel un écho sur notre condition ».
Réalisé par Jérôme Walter Gueguen, le clip met en scène l’auteur compositeur interprète – se rasant la tête spécialement pour l’occasion- dans une nature civilisée, entre parpaings et terrain vague.»
Mandolino – Annie Claire Hilga – 6 avril 2018
(Chronique Spectacle)
« Son dernier album « A vendre » nous avait déjà déroutés, dans le bon sens bien sûr. Adieu les sentiers battus de la chanson française, bonjour la liberté, l’évasion en dehors des codes. Oui l’accordéon traditionnel peut s’allier avec les machines électroniques. Dans son spectacle, Pierre Mourles prouve que les mots peuvent s’allier à des rondes de danse échevelée et que la musique peut créer des chemins de l’expérimentation d’une écoute nouvelle. Simple, souriant, Sangue apparaît sur scène avec son look d’enfant sage, pantalon et chemise clairs, la mèche bien disposée façon Cambridge. Début de concert plutôt calme, l’accordéon règne en maître, la voix assurée se faufile hardiment pour entrelacer les mots, la magie Sangue nous gagne. Déjà les textes sont malins, on y décèle du Brel caché. Forcément on s’y attelle, à essayer de comprendre son langage déstructuré. Il semble qu’il nous attache l’écoute avec des liaisons inattendues, qui à peine perçues disparaissent au profit de nouvelles images construites différemment.
Tandis que les lumières se déchaînent, les sollicitations scéniques se multiplient. Entrechoc accéléré de couleurs, de formes, de sons, nous voici dans une construction originale. La maison est symbolique d’un univers à bâtir pour se prémunir du froid, du vent, de la mer, pour se retrouver, être pensant, hors temps, hors espace. L’artiste vient du théâtre et de la danse contemporaine, on comprend mieux son évolution vers des chorégraphies débridées et rapides comme l’éclair. Posant momentanément l’accordéon, Sangue s’envole en sauts et entrechats sur scène qui n’ont rien de l’improvisation et sont parfaitement maîtrisés. L’artiste est inspiré, mais inspirant aussi. Au sortir de son spectacle, l’on se sent moins lourd, moins gourd, comme délié, allégé. Merci et bravo Pierre!»
L’Humanité – 28 Juillet 2016
Scène Zebrock, Fête de l’Humanité
‘Le saisissant Sangue sacré’
« Cet alchimiste des genres revisite la chanson française en mêlant, allègrement folk et électro pimentés par l’ardeur de l’accordéon. Avec des textes aussi narratifs que métaphoriques, le mystère de son univers ténébreux scintille plus que jamais.»
FrancoFans – Fev/Mars 2016
(Chronique d’Album)
L’album fait parti des 8 indispensables du magazine.
« Totalement atypique, cet homme semble arriver de nulle part afin de nous offrir des expériences sonores inédites. Entre le chanté et le parlé, Sangue nous conduit dans un univers bien étrange. Simultanément aux machines et à l’accordéon, il se montre imprévisible mais curieusement structuré dans le temps. Le climat se veut obscur, les rythmes sont souvent saccadés et robotiques et l’artiste mélange des sons hypnotiques avec des ambiances ardentes. L’humeur n’est jamais constante et c’est ainsi que l’artiste propose sa vision de la chanson française. Entre modernisme et artisanat, il crée sans cesse et paraît se réinventer lui-même au fil des chansons. Tellement décalé, il en perd parfois en accessibilité : et si son objectif était justement de laisser son auditeur s’égarer ? Quel que soit son but, Sangue apparaît comme une vraie curiosité qu’il faut découvrir.»
FrancoFans – Fev/Mars 2015
« A noter que pour la première fois, le magazine offre sa “Sélection FrancoFans“ à un artiste qui a retenu notre attention. Il s’agit de Sangue, qui mélange chanson, accordéon et électro, seul sur scène. Détonant ! »
Blog de Stéphanie Berrebi – « Zebrock 2015 » :
« Le surprenant Sangue, seul sur scène, il a gagné la palme de l’originalité en branchant son accordéon à un séquenceur électro. Musique expérimentale, textes en français particulièrement soignés, si son univers est parfois un peu fouillis, on ne peut nier que Pierre Mourles a présenté le répertoire qui m’a personnellement le plus touchée. »